Man Antom

05 - 06. 2016

Aïcha Filali

N’ayant pas prémédité la forme de ce travail (comme d’habitude) et me retrouvant avec des choses effectivement dissemblables, je me suis demandée moi même, pourquoi cette fois « c’était sorti » de façon aussi multiple, hétéroclite, disparate…


Traitant d’une situation, où la plupart d’entre nous sont en perte de repères, dans laquelle je suis complètement immergée, j’ai trouvé (à l’arrivée) que l’inconscient avait « honnêtement » transcrit les choses.

Depuis la prénommée « révolution », il semble qu’il y ait eu un emballement de l’histoire avec multiplication d’événements dont nous n’avions pas l’habitude. Ce qui a largement altéré les modes d’être-ensemble, les rapports à l’autorité, les manières d’investir l’espace public, les modes vestimentaires, et toute la batterie de signes nouveaux qui font cortège à cette mutation que nous n’avons pas eu le temps d’assimiler, ni d’intégrer.


C’est peut-être du pain béni pour sociologues et artistes ; mais comme ils ne sont pas légion, pour les onze millions qui restent, c’est souvent vécu sur le mode du désarroi, sinon de la perplexité.

Extrait du texte d’Aïcha Filali

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