El Hobb

10.2010

Aicha Filali - Insaf Saada- Meriem Bouderbela - Feriel Lakhdar - Rym Karoui - Imen Berhouma - Mohamed Ben Soltane - Nicène Ksontini - Baker Ben Frej - Faten Gaddes - Tahar Meguedmini - Rafik El kamel - Aziza M'rad - Dorra Dhouib - Dallel Tangour - Marianne Catzaras.

Pourquoi le choix de ce titre et non l’Amour? Dans El Hobb, il y’a un côté charnel et dans notre mémoire collective cela  évoque l’amour dans les films Egyptiens, l’amour des milles et une nuit, les poètes et chanteurs…

Mohamed Ben Soltane a traité l’amour en graffiti, un clin d’œil aux adolescents qui s’expriment en gravant leurs histoires de cœur sur les murs ou les bancs de l’école…

Tahar Meguedmini parle de sensualité féminine et aussi du rapport homme/femme dans nos sociétés intérieures et extérieures.

Nicène Kossentini part des 99 noms attribués à Dieu et trouve 99 Noms sur l’amour qu’elle inverse. Son installation s’intitule réflexion : la réflexion de soi (narcisse). Multiplication de sa propre image, réflexion aussi sur l’inversion des lettres ou les choses ne sont pas dites, mais le plus souvent devinées.

Dorra Dhouib porte le regard d’une artiste photographe sur les femmes qui sont souvent en attente de quelque chose, les Femmes-Objets esseulées et fragiles.

Rym Karoui a travaillé de manière plus libre et plus éclatée, elle présente un cœur rouge entouré par ses muses.

Baker Ben Frej présente un tableau étoilé et structuré à la fois, une façon de suggérer l’éclatement de l’amour.

Pour Aicha Filali l’amour devient une relique précieuse datant des années 40, une chose précieuse qu’il faut absolument préserver. Pour sa deuxième installation, Aicha Filali : nous sommes tous et toutes de cette génération qui a lu les magasines Intimité et Nous Deux, génération «  fleur bleue  » tous nos rêves sont imprimés sur du papier toilette et ils finissent par des désillusions.

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